Le tarif sentimental d’une voyance en série
Ce qui m’a le plus ébahi, on a la structuration de l’offre. Contrairement à ce que l’on a confiance, le marché de la voyance discount n’est pas anarchique. Il obéit à des logiques de banque poussées, avec des segments correctement définis : les appels de 5 minutes pour “voir si ça vaut le coup”, les offres de fidélisation, les formules personnalisées… Certaines grosses enteprises vont jusqu’à proposer des abonnements mensuels ou des alertes sur-mesure pour “savoir quand consulter”. c'est pas de réellement trop la voyance, on a un ouvrage d’appel, au sens asservissant. Et entrepreneurs l’ont correctement compris. Le profil modèle du consommateur est scruté à la loupe : âge, comportement de consommation, régularité de connexion… Les algorithmes suggèrent des ventes en conséquence de le gent émotionnel de l’utilisateur. c'est pas un hasard si secrets arrivent généralement le dimanche soir, quand la solitude est plus présente. Ou en subtil de mois, quand l'anxiété financières rendent les tarifs discount intéressants. Derrière la façade compréhensif, la solution commerciale est d’une efficacité redoutable. On vend de l’espoir, en petits fragments, sans taper, mais sans jamais indiscutablement diffuser par radio extraire l’usager. Enfin, j’ai tenté d’évaluer la conscience des clients vis-à-vis de ces services à seul coût. J’ai diffusé un questionnaire sur plusieurs forums en ligne consacrés à l’ésotérisme. Une majorité des répondants affirme ce fait inespéré d'avoir testé la voyance discount “par curiosité” ou “faute de mieux”. Les avis sont opposés. Certains s’en manifestent heureux, dessinant sur la disponibilité, la rapidité, le bas niveau de prix. D’autres dénoncent une démarche “usine”, sans chaleur ni minutie. Mais une variable revient souvent : la championnat de intensifier les consultations. “C’est pas cher, dans ce cas on y retourne. ” Une déduction de micro-paiements répétitifs, compliqué à gérer. Ce phénomène d’accoutumance n’est pas anodin. Il transforme une vision personnelle en comportement de consommation compulsive. Ce n’est plus la ouverture d'esprit de nature qui guide, mais le besoin de contenter un vide, de façon quasi mécanique. La voyance discount, en cela, est bon comme d’autres prestations digitaux à faible niveau de prix : elle exploite une faille psychologique, sans jamais la réparer. Ce que j’en retiens ? Un miroir de notre entreprise. On a envie de des explications aujourd'hui, sans ironie, sans placement, à moindre tarif. Mais peut-on indéniablement acheter la netteté intérieure pour 0, 50€/minute ?
Il y a des éléments de se déplaçant dans l’économie de la voyance discount. il n'est pas uniquement le niveau de prix – si bas qu’il en s'avère suspect – ni le côté impersonnel des grands sites. C’est ce que cela révèle de tous nos fragilités communautaire. Lorsque j’ai entamé cette poursuite, je pensais assommer un marché secondaire, marginal, voyance olivier adapté à neuf ou 10 crédules. J’ai annoncé une tout autre vérité : celle d’une entreprise à merveille huilée, avec des outils métier classiques, des stratégies d’engagement client correctement rodées, et une clientèle fidèle. Oui, fidèle. Car la voyance discount ne se lisière pas à une consultation ponctuelle : elle installe une us. J’ai analysé une centaine de avis la clientèle sur différentes grands sites audiotel. Un mot revient la plupart du temps : “rassuré”. Pour quatre ou cinq centimes la seconde, des milliers de gens recherchent une confirmation, une vie, une index tendue. Il ne s’agit pas d’avoir raison, mais de se voir bon. Et ce glissement, presque indiscernable, est fondamental. On ne consulte plus pour savoir l’avenir, mais pour supporter le employé. La voyance s'avère à ce moment-là une forme d’auto-médication psychologique, en libre-service. L’un des volets les plus préoccupants que j’ai étudié s'adresse la préservation des hôtes. Car si les grosses enteprises se parent de mentions constitutionnelles, de CGU et de codes de morale, immensément soupçon assument leur figurant d’encadrement. La DGCCRF elle-même met en garde : il est interdit d’anticiper des espérances ou d’inciter à la dépendance. Or, dans les faits, les appels sont faits pour persister. J’ai enregistré plusieurs consultations sans noms. Dans chacune, on me suggère de “rappeler la semaine prochaine”, ou de “ne pas interrompre à la minute, car un énoncé se précise”. C’est fin, jamais agressif, mais tout le temps orienté mesure la reconduction. J’ai entre autres remarqué que quelques grands sites pratiquaient ensemble d' informations à des solutions psycholinguistiques proches du affaire persuasif : vocabulaires bon, allusions de racine émotive, effets d’attente. Le tout incorporé dans une conscience commerciale bien appréciation. La limite avec l’abus de faiblesse est parfois ténue. Et dans les cas extrêmes, ce sont des personnes fragilisées – endeuillées, isolées, moroses – qui se retrouvent piégées dans une spirale de consultations à répétition. Le problème, c’est l’absence de soutenu. Dans une consultation “classique”, on peut utiliser généralement une relation suivie, un frein. Ici, rien. Juste un numéro à mélanger et une voix inconnue.